Il a été démontré que de comprendre et de changer le « climat social » (c.-à-d. : l’impression générale, les attitudes, croyances et opinions à propos d’un sujet dans une société) associé à un comportement affecte le niveau d’activité physique d’une population. Le Dr Matthew Fagan, chercheur postdoctoral à l’Université de la Colombie-Britannique, la Dre Leigh Vanderloo, directrice scientifique de ParticipACTION, et d’autres chercheurs, ont récemment publié les résultats de leur étude (en anglais seulement) portant sur les changements du climat social entourant l’activité physique au Canada durant les cinq dernières années.
Cette étude a conclu qu’il y a eu des changements positifs et négatifs dans le climat social de l’activité physique au Canada. Nous nous sommes entretenus avec le Dr Fagan et la Dre Vanderloo pour en savoir davantage sur les conclusions importantes qu’ils ont tirées de leur étude.

1. Pourquoi avez-vous mené cette étude?

Dr Fagan :
2. Est-ce que l’une des découvertes que vous avez faites s’est démarquée des autres? Si oui, pourquoi?

Dr Fagan :
Cela montre à quel point les gens ont une excellente capacité d’adaptation, que peut-être ils ont conscience des bienfaits de l’activité physique et que, malgré les défis comme la pandémie et la fermeture d’établissements, tout le monde peut être actif, et ce, peu importe l’âge!

Dre Vanderloo :

3. Comment vos conclusions contribuent-elles aux autres études déjà menées sur l’activité physique et le climat social?

Dr Fagan :
4. Votre étude démontre que l’activité physique demeure un grave problème de santé publique; un problème qui a même empiré durant les cinq dernières années, alors pourquoi croyez-vous que moins de personnes disent être préoccupées par l’inactivité physique en 2023 qu’en 2018?

Dr Fagan :
5. Pourquoi croyez-vous qu’il y a moins de personnes qui disent voir des gens marcher ou rouler en fauteuil dans les rues de leurs quartiers?

Dr Fagan :

6. Pourquoi croyez-vous que le nombre de personnes qui disent vouloir respecter les directives nationales en matière d’activité physique a considérablement augmenté?

Dr Fagan :
7. Pourquoi pensez-vous que les perspectives des gens à propos des causes de l’inactivité physique (facteurs individuels contre facteurs externes) n’ont pas changé? Quelle est la portée de ce résultat?

Dr Fagan :
La portée de cette conclusion se résume en deux points. Premièrement, c’est un résultat positif, car il suggère que la majeure partie de la population canadienne est ouverte aux interventions en matière de politique et de pratique qui ne sont pas axées uniquement sur l’individu. Deuxièmement, nous savons que les personnes qui croient que les individus portent le blâme de leurs problèmes de santé sont moins susceptibles de soutenir des politiques concernant les comportements en matière de santé. Cela complique le travail des législateurs et des interventionnistes de changer le comportement d’une population. Peut-être que plus de recherches s’imposent pour mieux comprendre comment changer les croyances de ces individus.

8. Quelles recommandations peut-on tirer de votre étude?

Dr Fagan :
9. Et la suite? Avez-vous d’autres plans de recherches ou d’études de suivi?

Dr Fagan :
10. Comment le climat social de l’activité physique est-il lié au travail de ParticipACTION?

Dre Vanderloo :

11. Comment les conclusions de cette étude seront-elles utilisées par ParticipACTION dans ses futurs travaux?

Dre Vanderloo :
12. Qu’est-ce que vous aimeriez que les gens retiennent au sujet de l’activité physique et du climat social?

Dre Vanderloo :
Pour en savoir plus au sujet de cette étude et de ses conclusions, cliquez ici (en anglais).